Les banlieues de l'univers


Enregistré à Gumery en 1980, studio Manoir
Prise de son Alain Azéma

Textes et musiques: Claude Ogiz
Arrangements: Lance Dixon
Guitares, banjo: Michael Jones
Basse : Michel Valy, Jean-Pierre Pichot
Claviers, sax: Lance Dixon
Batterie: Jean-François Gauthier

Remixé au studio ARTEFAX (Lausanne)
Par Bernard Amaudruz, en mars 2009
Production VDE-GALLO (Lausanne)


Le nouveau disque

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Au bord de l'Univers

Au bord de la rivière au gué, au bord de la rivière
Y a plein de canards verts au gué, y plein de canrds verts
Et des futaies et des bosquets et puis des haies et des marais
Où l’on peut se cacher, où l’on peut s’embrasser
Où l’on peut se baigner où l’on peut se noyer...

Au bord de la rivière au gué, au bord de la rivière
Y a plein de baies amères au gué, y plein de baies amères
Et des framboises et des myrtilles et puis des fraises à la vanille
Pour faire des confitures, des sirops pour l’été
Préparer des teintures ou pour s’empoisonner...

Au bord de la rivière au gué, au bord de la rivière
Y a de moins en moins de piverts au gué, y a de moins en moins de piverts
Y a plus de cailles ni d’vanneaux, plus d’alouettes ni d’perdraux
Plus que de drôles d’oiseaux qui ont de plumes au chapeau
Des merles à réacteurs qui font trembler les fleurs

Au bord de la rivière au gué, au bord de la rivière
Y a un chemin de pierres au gué, y a un chemin de pierres
Et des baraques en plaques de verre et des cabanes en tôles de fer
Où vivent des tas de gens qui font des tas de petits
Où vivent des tas d’enfants, les gros sur les petits

Au bord de la rivière au gué, au bord de la rivière
Il nous reste le ciel au gué, il nous reste le ciel
Et les saisons et le vent d’Est qui fait tenir le temps au beau
Il nous reste le jour, on nous laisse la nuit
Et juste un peu d’amour pour effacer l’ennui

Au bord de l’univers au gué au bord de l’univers
Y a la planète Terre au gué, y la planète Terre
Dans des images qui s’enfuient vers le soleil et la musique
On ne fait que passer mais dans quelle direction ?
On ne peut décider, faut bien suivre le vent...