Ces machins enrubannés rose bonbon ou jaune foncé
Qu'elle se mettent sur la
tête pour faire la quête ou faire la fête
Ces trucs immenses ou minuscules
Aussi idiots que l'oncle Hercule
Voilà l'ensemble inénarrable que ces dames nomment chapeaux (bis)
La fantaisie est bien la reine de toutes les joies de toutes les peines
Les modistes l'ont bien compris puisque les voici avec leur chenit
Chapeux à plumes, chapeaux à poils,
Chapeaux à broches, chapeaux à voiles
Voilà l'ensemble inénarrable que ces dames nomment chapeaux (bis)
Ces machins en feutre dur en toile mince ou a fioritures
Qu'elles équilibrent sur un crâne
plus ou moins chauve tout près de l'âme
Ces trucs en pate en toiles fines
Qui les attirent vers les vitrines
Voilà l'ensemble inénarrable que ces dames nomment chapeaux (bis)
Elles en ont toutes plein leur armoire, en forme de cloche en forme de poire
Du
haut en bas su bas en haut en forme d'ombrelle ou de cache pot
Elles en ont toutes les dames
Les bonnes dames et les Madame
Et les médèmes et les mémères
Et les mégères et
les grand-mères...
Voilà l'ensemble inénarrable que ces dames nomment chapeaux (bis)
Ils s'étalent en bonne place au-dessus de ces palaces
Que sont les dames qui
les portent mais il y en a de toutes sortes
Y'a les petites, y'a les grandes,
Y'a les muettes et les grandes langues
Y'a les minus, y'a les pas puces,
Les places entières dans l'autobus
Voilà l'ensemble inénarrable que ces dames nomment chapeaux (bis)
Sur toutes les têtes on en rencontre, sur celles qu'on croise sur celles qu'on
montre
Les têtes à gifles,
les têtes à claques qu'on tremperait bien dans des flaques
Sur toutes les têtes on en a vus
Des jaunes en paille ou des poilus
Voilà l'ensemble inénarrable que ces dames nomment chapeaux (bis)
Tous ces joyaux de la race humaine portent des chapeaux toute la semaine
Mais faut les voir encore le dimanche
Là c'est une autre paire de manche
Les grands plumages verts ou rosés
S'étalent en vrac ou bien lustrés
Voilà l'ensemble inénarrable que ces dames nomment chapeaux (bis)