Textes et musiques: Claude Ogiz
Arrangements musicaux: Jacques Matthey
Piano: Jacques Matthey
Guitare: Michel Baud
Trompette: Joseph Krummenacher
Violoncelle: Pierre Ingold
1967
Quand la fanfare de mes bougies
Joue pour mes yeux ses notes aiguës
Quand la tendresse de ta magie
Joue de frissons sur peau tendue
Mon soleil triangulaire
Frappe tambour sur mon bonheur
Frappe coups sourds contre mon coeur
C’est le jour qui se lève
Au premier coin de ma lumière
C’est dans le rêve que j’effleure
Ce goût de fleurs, de sable grêle
De la grande île où rien ne meurt
Où les pendules on perdu l’heure
Où l’océan s’amusera
A faire des brumes pour les automnes
Et des rochers pour les oiseaux
Pour mon domaine de tant de soirs
Perdu au fond de mon espoir
Merci
Au deuxième coin de ma lumière
Y a les Martin, y a les Bébert
Les mille copains, ceux qui n’ont rien
Qu’un lendemain, un long chemin
Pour mieux sans fin donner leur pain
Eux qui sans gloire et sans drapeaux
Pour mes sanglots de désespoir
Refont l’histoire, jouent les Malraux
A mes Bébert, à mes Martin,
Les st-Martin de mon désert
Merci
Au dernier coin de ma lumière
Y a un soliel comme une fenêtre
Et deux grands bras ouverts au ciel
dans un état un autre état
St-Valentin de tous les jours
c’est toi que l’on appelle l’amour
T’es plus qu’le jour ma Madelon
Plus qu’la peau d’bique au père Jason
Pour une Madelon à la fenêtre
Mon livre ouvert aux premières pages
Merci