Ces extraits de presse pourront vous être utiles... pour simplifier l'écriture de vos textes de présentation du spectacle, pour vos programmes, prospectus et autres dossiers de presse...
Vous êtes d'accord qu'on vous facilite le travail, non ?
Alors fouillez dans les lignes ci-dessous: tout est là !
Du verbe et de la verve.
Claude Ogiz était, vendredi soir, à l'affiche du Café-théâtre
de La Tour de Rive, à La Neuveville. Le public a passé d'excellents
moments à savourer des chansons aux textes captivants.
C'était pour beaucoup une «soirée redécouverte» celle
que le Café-théâtre de La Tour de Rive a proposée
vendredi.
Claude Ogiz, qui avait abandonné la chanson durant une vingtaine
d'années, a investi la scène comme s'il ne l'avait jamais
quittée. Accompagné par Dominique Molliat à la basse,
Alain Ray au bandonéon et Jacques Saugy à la guitare, il
a procuré au public des moments d'intense plaisir en lui offrant
des chansons variées dans leur inspiration et leur style, des airs
qui ne laissaient pas la moindre place à la monotonie et encore
moins à l'ennui.
De l'humour, des paroles fortes, de la poésie: les textes de Claude
Ogiz dansaient sur des mélodies bien mises en valeur par la voix
agréable de l'interprète ainsi que par l'excellent accompagnement
musical, fluide et complice, des trois instrumentistes. Claude Ogiz a par
ailleurs offert quelques chansons portées par la guitare uniquement,
de très délicates perles d'intimité.
Chez Claude Ogiz, les paroles forment l'ossature des chansons, elles sont
leur substance nourricière. Ses mots sont percutants, porteurs de
profonde signification, jamais gratuits. Ils saluent tendrement une aïeule,
par exemple, ou rappellent le combat et la disparition de Bruno Manser;
ils s'amusent des facéties de la vie ou s'indignent de ses cruautés.
Tantôt tendre, tantôt révolté, Claude Ogiz fait
passer un souffle rafraîchissant puis brûlant sur le public.
Un public que l'artiste ravigote vivement de cadences enjouées lorsqu'il
est profondément touché et qu'il remet brusquement face à certaines
réalités lorsqu'il s'est bien amusé...
Annette Thorens
Journal du Jura
1er mai 2006
Claude Ogiz ou le retour du chanteur
Sa chance à la chanson française... l'authentique !
Il a côtoyé Trenet, Reggiani et Nougaro.
Vainqueur de la Grande Chance en 1969, Claude Ogiz avait fini par tourner le dos
à la chanson.
Viré de la radio locale RJB, il lui a fallu 20 ans pour retrouver le goût du micro...
«J'ai dû me racheter une guitare. Je ne pensais pas que ça s'usait un instrument dont on ne joue plus...»
Et pourtant. Claude Ogiz doit se rendre à l'évidence. Tout prend un coup de vieux avec le temps. Il ne suffit pas de déclamer
qu'on va chanter à l'anniversaire de sa compagne. Pour assurer, il faut retravailler la mémoire, dégourdir les doigts rigidifiés
par l'arthrose. Mais l'envie de remonter sur scène est la plus forte. Claude Ogiz se met au travail. Il compose textes et musiques
de quelques chansons inédites. Il en ramène d'anciennes à la vie. Son talent fait le reste. On est en 2004. Son dernier concert,
il l'avait donné 20 ans plus tôt, à la halle de gymnastique de Courtelary...
«A l'époque, les gens n'écoutaient plus vraiment de la chanson française, précise Claude Ogiz. Il était devenu difficile d'en vivre. Je n'avais plus envie.» Cet ancien étudiant de l'Ecole normale de Lausanne, qui n'a en tout et pour tout enseigné qu'un an, mettait donc un terme à sa carrière de chanteur.Une carrière qui décolle en 1969, à l'occasion de sa victoire à la deuxième édition de la Grande Chance, un concours mis sur pied par la Radio et la TV romandes. «C'était un machin énorme, se souvient Claude Ogiz. Il y avait plus de 1000 candidats. Un truc génial!» Soudain, on le reconnaît dans la rue et on l'arrête.
En 1970, il remet ça en remportant le Grand Prix de la ville de Spa, en Belgique. «C'est Trenet qui m'a remis mon prix. Un grand moment! Je n'ai malheureusement pas de photo», s'excuse-t-il. Claude Ogiz n'est pas du genre à frimer. Oui, il a «fait des trucs» avec Jacques Higelin et Serge Reggiani, mais il ne s'est pas fait photographier à leurs côtés pour la postérité...
En fouillant dans ses affaires, il retrouve par contre un croquis de Nougaro. «Après une émission de télé, on est allé manger,
explique-t-il. Il m'a fait un dessin sur une serviette en papier.» L'œuvre est signée du maître: «Claude. Pour Claude.»
C'est sobre, mais authentique, à l'image du parcours du petit Suisse. Ainsi, en 1974, lorsqu'il décide de s'installer en France,
il choisit le Périgord... plutôt que Paris. «Sur le plan de la carrière, j'ai commis une erreur stratégique, admet-il. C'était un choix
de vie. J'y ai d'ailleurs bien vécu. Mais contrairement à ce qui a été écrit, je n'y ai élevé ni canards ni chèvres...»
Claude Ogiz sillonne la francophonie, Québec compris. Il enregistre aussi quelques disques. Et en 1981, il revient en Suisse.
D'abord du côté de Vevey, la ville de son enfance, puis dans le Jura bernois où il participe au lancement de RJB. «On a monté
les parois, posé les planchers et la moquette, lance Claude Ogiz. On a tout fait dans cette radio... jusqu'à ce qu'on se fasse virer!»
L'ex-animateur - il sera resté à l'antenne une année à peine - évoque cette période avec la lucidité et la franchise que l'on
retrouve dans les textes de ses chansons: «Nous avions annoncé la couleur: pas question d'accepter des pressions politiques.
Eh bien! nous avons été victimes des pressions politiques. Mais la radio a été une chouette expérience. Dommage qu'ils l'aient
sabotée. Et tout ça pour finir par la vendre au Jurassien Pierre Steulet, ça me fait beaucoup rigoler.»
Licencié avec le reste de l'équipe, Claude Ogiz se met au service du cinéma suisse dont il assure la promotion durant une
douzaine d'années. Grand bricoleur devant l'Eternel, il retape plusieurs maisons dont celle qu'il occupe présentement à Chardonne,
entre Léman et Mont-Pèlerin. C'est au cœur de cette région chère à Gilles qu'il a retrouvé toute sa verve
d'auteur-compositeur-interprète.
A ce jour, il en est à une bonne douzaine de nouveaux titres. De quoi penser à un CD. «J'aimerais bien l'enregistrer cet été, insiste Claude Ogiz. Car aujourd'hui, on ne fait plus grand-chose sans CD. Quand on appelle une salle, la question est toujours la même: vous avez un disque?»
Après un premier concert en mai dernier, il repart à la conquête de son public. «C'est difficile de savoir jusqu'où je peux aller, avoue-t-il. J'espère simplement ne pas dire de conneries et avoir du plaisir à chanter.»
mars 2005
Beat Grossenbacher
Journal du Jura
Comment vais-je vous dire ça...
Il y a vingt ans, quand Claude a arrêté de chanter, je connaissais quelques chansons, mais je n'étais pas encore accro à la chanson
comme maintenant. Donc, très franchement, durant ces vingt ans, Claude Ogiz ne m'a pas vraiment manqué.
Et bien après le concert de ce soir, je pense que ce que Claude a de mieux à faire, c'est de continuer à ne pas me manquer.
C'est même un devoir si je peux me permettre.
Imaginez. le bonhomme arrive sur scène précédé de ses trois musiciens. et il chante quelques vieilles chansons, des nouvelles aussi, et des reprises de Béranger, Louki, Morel entre autres.
Oui, il chante de ses vieilles chansons. et elles n'ont pas pris la moindre ride. En tout cas celles qu'il a choisies.
Oui, il est accompagné par trois musiciens formidables, dans des arrangements superbes
Oui, il joue de la guitare et c'est remarquable
Oui, il chante et sa voix n'a pas vieilli
Oui, il arrive sur scène avec une assurance et un métier à rendre jaloux
Oui, il est là, modeste et cordial
Oui, il chante "La retenue", "Bruno Manser", "Femmes d'Irlande" et... et... quelques jolies surprises.
Et après tout ça, vous voudriez que le bonhomme retourne au silence?
Alors voilà Claude. c'est très simple... Maintenant, pour continuer à ne pas me manquer... il faut que tu continues de chanter. Et que plein de gens te retrouvent ou te découvrent.
Pour le plaisir et le bonheur que tu as offert ce soir, merci!
13 mai 2005
Jacques S
Le chant laboureur
Après 20 ans d’absence, Claude Ogiz avait choisi la chouette salle de l’Esprit Frappeur de Lutry pour faire son retour. Il y avait convié ceux à qui il avait dit “au revoir, je vais faire autre chose” et invité d’autres qui ne l’avaient pas connu alors, mais savaient qu’il avait chanté !
Sur scène, quatre tabourets sur la même ligne, tous au premier plan, sur un
pied d’égalité. A gauche le bandonéon, Alain Ray,
à ses côtés, à la basse, Dominique Molliat, tout à droite, à la guitare solo,
Jacques Saugy, des pointures. Et au milieu, le cheveu blanc, la moustache gauloise,
Claude Ogiz, un roc, un oiseau de proie, un de ces milans qui tournoient au dessus
de
son lac et qui fondent
sur ce qui bouge, avec précision et qui ne lâchent pas. Qui préfère rester un
soixante-huitard attardé qu’un libéral avancé...
mais bien sûr !
Durant plus d’une heure, ces quatre-là vont nous faire vibrer, nous donner bonheur, émotion et rire. Et plus d’une fois, les yeux
vont picoter, tant ce sera fort et chargé de tendresse. Fabuleuse “Petite mère du marché de Bourg” avec ses fleurs à vendre,
mais c’est pas souvent soleil ! Judicieux emprunt à Pierre Louki pour un malheureux “Nicolas” trop simple d’esprit pour faire un
conscrit mais assez pour faire une victime de guerre.
Claude Ogiz proposera un programme fait de quelques-unes de ses anciennes chansons, quelques emprunts et quelques
nouvelles. Et ça donnera un cocktail savamment dosé, les anciennes se mélangeant aux nouvelles sans qu’on les distingue
tant les anciennes sont restées actuelles et tant les nouvelles portent la griffe de leur auteur et les emprunts se fondant à
merveille à l’ensemble. Et cet amoureux du beau travail ne fait pas les choses à moitié. Une fois la décision prise, la perfection
sera exigée et c’est à quoi il s’attelle! Ce retour par l’Esprit Frappeur en est la première étape visible, le travail anonyme de
l’hiver est derrière. En avant !
Et c’est la puissance qui va l’emporter, la force de cet homme, la force d’abord de cette voix qui n’a pas pris une ride, cette
voix qu’il envoie au nez des Alpes. par delà le lac Léman, cette voix en écho à ce que lui inspirent la vie et l’actualité, l’atrocité
d’une gare terrassée par l’attentat ou la bêtise de mémés en grosses voitures. La disparition de Bruno Manser, comme ces
gens nés le cul cousu d’or et qui manquent de... retenue !
Les chansons vont s’enchaîner sans qu’on puisse reprendre souffle, les siennes anciennes et nouvelles, celles des autres.
Les regards vont s’illuminer: “pourquoi avoir attendu si longtemps ?” Parce que c’est comme ça, parce que le plaisir n’était
plus là et qu’il est revenu. Parce que l’envie a percé son chemin.
Merci Monsieur Ogiz... et on en réclame et on en veut d’autres !
Et - si possible - pas dans 20 ans !
juin 2005
Christian Lassalle
Reims Oreille N°1
ESPRIT FRAPPEUR
J'y étais ce dimanche et puis vous dire que ce barde-là s'appelle Claude Ogiz . Il fut tout simplement grandiose et je vous souhaite de pouvoir le rencontrer. Sur scène, un jour, avec ses non moins talentueux musiciens.
S'il s'est arrêté de chanter pendant 20 ans, maintenant, il ne pourra plus nous, vous priver de ce bonheur-là.
Que ses textes sont beaux et comme il sait les chanter !
Il chante aussi P.Louki, G.Morel, Fr.Beranger et J.Arnulf mais il lui fallait bien choisir de tels auteurs pour rester dans la qualité de ses propres textes. Si Claude Ogiz passe par là, courez-y et il vous enchantera.
On n'a pas fini de parler de ce barde helvète, amha !
16 mai 2005
Gabriel Dousset
sur internet
Extraits anciens...
... Ses chansons sortent des sentiers battus et ne sauraient être qualifiées de “commerciales”.
Son succès pourtant est réel. Tristesse ? Ironie plutôt, avec une poésie qui ne craint pas les images fortes.
Ses chansons sont des cris tendres, mais des cris tout de même.
Anouk Ortlieb
- Courrier neuchâtelois - 15.2.1984
...très évocatrices des multiples
facettes de notre monde tel qu’il se porte assez mal, ses chansons évoquent
pêle-mêle la violence terroriste, la tristesse des banlieues et cette inaltérable
quête du bonheur que mêne envers
et contre tout cet animal étrange appelé homme...
Claude Depoisier - Radio
TV-Je vois tout - septembre 1981
Il est trapu, possède une assise d’homme de la terre... Dans la vie comme dans ses chansons, sa personnalité vous marque,
il est impossible de rester indifférent. Chaque mot, chaque geste ont leur place bien définie...
Ce n’est que peu à peu, poussé par l’envie de s’exprimer sur ses propres idées que ses premiers textes virent le jour.
Il y fait preuve de tendresse puis de virulence face aux faits de tous les jours. Sans jamais heurter mais en ne mâchant
pas ses mots, avec toutefois un brin de trivialité, telle qu’elle nous plaît chez Brassens: l’alliage
est parfait.
Jacques Bernasconi - Courrier de Genève - 28.9.1977
Vous chantez si bien “Les beaux dimanches” ou l’attachante “Petite mère du marché de bourg” parce que vous mettez
en scène des personnages vrais !
Robert Burnier - Feuille d’Avis de Lausanne - 11.12. 1974
Des orchestrations de professionnels et un accompagnement très sophistiqué. Le mélange force l’écoute.
Il joue de la guitare, chante avec talent la vie, l’amour, la guerre. Tendresse,
chaleur des mots piqués d’humour: On n’est pas là pour pleurer...
Gérald Prévost - Le Dauphiné libéré - 21.8.1973
Bernard Dimey et Claude Ogiz dans un spectacle d’une rare densité.
E. Fz
- Feullle d’Avis de Vevey - mars 1971
Sa chanson “Les beaux dimanches” est un petit chef d’oeuvre d’humour, d’ironie
et de férocité: elle met en scène toute une famille en pique nique...
Ph. Genaert - La libre Belgique - juillet 1970
Claude Ogiz est un nouveau venu à la chanson, et ce qui frappe chez lui, étant
donné cette circonstance, est l’aisance et le métier qu’il possède déjà...
Antoine Berthoud. - Feuille d’Avis de Neuchâtel - 18.1.1970
Un mot, peut-être, pour remercier ce troubadour qu’est Claiude Ogiz que l’on
a applaudi en fin de programme dans des oeuvres dont on reparlera demain.
Des oeuvres que le nouveau venu de la chanson a interprétées au rythme de la
liberté.
Patrick Ferla - Feuille d’Avis d’Yverdon - 21.7.1969
On sent la marque d’un style où le coup de poing n’a rien à faire, d’une intelligence
qui sollicite autant qu’elle propose.
Antoine Berthoud - L’impartial - 8.12.1970
Claude Ogiz, lui, n’a pas encore le poli du métier mais il est naturellement spontané, généreux et cela l’auditeur le ressent. Aux trucs de la routine il a préféré les maladresses du talent. Tribune de Lausanne - 18.01.1970